Culture

Malgrès toutes ces histoires de conflit, d'occupation et de nettoyage ethnique, la Palestine a sa propre culture et ses propres traditions.

Le Keffieh

Cette écharpe noire et blanche qui a aussi été déclinée sous plusieurs autres couleurs est considérée comme le drapeau non-officiel de la Palestine. Le keffieh est en fait le symbole de la résistance depuis toujours. « Ses origines sont ouvertes à la spéculation », a dit à Middle East Eye Anu Lingala, auteure de Une Histoire socio-politique du Keffiyeh. Généralement, on dit quand même qu’il était porté sur la tête par les agriculteurs et les classes sociales moyennes ou par les bédouins. Les personnes des hautes classes sociales portaient quant à elles le tarbouch. Par la suite, le keffieh est devenu un signe de solidarité porté par tout le monde. Le célèbre Yasser Arafat l’a démocratisé mondialement en le portant constamment lors de ses apparitions publiques.

Handhala

Handhala , l’enfant palestinien qui tourne le dos à l’occupation. Ce célèbre dessin de Naji-Al-Ali (1937-1987) est symbole de la détermination du monde face à l’inactivité des puissances. Depuis toujours, Naji Al-Ali s’en est servi pour exprimer ses pensées et le petit garçon aux mains dans le dos représente la résistance. De nombreux recueils de dessin sont sortis le mettant en scène et mettant en scène les palestiniens. « Handala est né à l’âge de 10 ans et depuis son exil les lois de la nature n’ont aucune emprise sur lui. Il ne recommencera à croître que lors de son retour sur sa terre natale ». Naji Al-Ali ne dévoilera son visage que lorsque « la dignité arabe ne sera plus menacée, et qu’elle aura retrouvé sa liberté et son humanité ».
Cependant, Naji-Al-Ali meurt assasiné à Londrs le 29 août 1987.

Le Tatreez

Le mot tatreez veut dire “broderie” en arabe. Ces broderies sont en fait celles que font les femmes palestiniennes depuis toujours. Avant 1948, les femmes avaient une place importante dans la société palestinienne et leur manière de broder reflétait leur statut social. Par la suite, après le début de l’occupation, c’est dans les camps de réfugiés que la tradition persiste : c’est devenu pour les femmes un moyen de gagner de l’argent et de transmettre cette coutume aux générations suivantes. Dans le tatreez, chaque motif a sa propre signification: la santé, la prospérité, la protection, … et celles-ci peuvent varier d’une région à une autre. Aujourd’hui, cette tradition culturelle est menacée. En effet, elle est de moins en moins persistante mais surtout de moins en moins typique: les motifs sont beaucoup repris et faits par des grandes entreprises, pas à la main et fabriqués dans de grosses usines pour être vendus en ligne ou dans de grands magasins.

La Dabke

La dabke est une danse de groupe très réputée et typique du Moyen-Orient avec des particularités différentes selon les pays. Elle est généralement dansée dans les mariages et autres évènements et fêtes.

Les traditions culinaires

Comme dans tout pays, les traditions culinaires sont une empreinte pour la Palestine. Les plats salés les plus connus sont des plats partagés avec tous le Moyen-Orient soit par exemple le célèbre zaatar(le thin)ou les mezzeh, toutes ces petits plats tels que le houmous, la kebbeh ou les feuilles de vignes farcies. Comme plats palestiniens, nous avons le musakhan et la makloubeh.
Le mousakhan est en fait du pain garni de poulet et d'oignons. Quant à la makloubeh, c'est un mélange de riz, légumes et poulet.

Source: https://artisantandoors.com.au/palestinian-musakhan-tanoor/
Source: https://youtu.be/8GkRdweq2YU

Côté sucré, la Palestine est très connue pour la knefeh de Naplouse, un mélange de cheveux d'ange et de fromages imbibés de sirop et parsemés de pistaches.

Source: http://blog.solivr.fr/tag/cuisine-palestinienne/